LOFT STORY 2001
  vérités, études, rumeurs et hypothèses


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Les pages "choc" du magazine ENTREVUE

voir aussi : Kimy est-elle une petite COQUNE ?


ENTREVUE - No.107 - juin 2001

- Couverture
- Editorial
- Le Scandale : Cul, Alcool et Haschich, le vicieux casting d'M6
Le questionnaire orienté cul - 1 - 2
Le questionnaire orienté vice - 1 - 2
Le zapping - 1 - 2
- 2 strip-teaseuses dans le loft : Loana, Kimy, le casing bien orienté de M6  +
Loana : la première strip-teaseuse - 1 - 2  +

Loana : la pro des show girls - 1 - 2  +
Loana : la séance de lesbianisme - 1 - 2  +
Loana : habituée des passages télé - 1 - 2  +
Kimy : la deuxième strip-teaseuse - 1 - 2  +
- Le jeu qui rapporte des millions
Le jeu qui rapporte des millions - 1 - 2

Pour « Entrevue », « M6 ment aux téléspectateurs »
source : ladepeche.com

Marie-Laure Vieillard, rédactrice en chef du magazine « Entrevue », estime ne pas être allée « trop loin » en publiant des photos de Loana et Kimy: « Ces deux filles sont majeures, et ont fait ces photos librement. Elles assument pleinement ce qu'elles ont fait avant d'entrer dans le Loft ».

Le magazine a enquêté, à sa façon, pour vérifier la véracité des propos de M6: « La chaîne ment aux télespectateurs en présentant les candidats sous un jour qui n'est pas le leur. On les affuble d'une image et on dit qu'ils sont représentatifs de la jeunesse actuelle. Comme Loana et Kimy ont fait du strip-tease, cela revient à dire que 33 % des jeunes filles françaises en font autant!».

Marie-Laure Vieillard poursuit: « Nous pensions que les candidats retenus ne l'avaient pas été par le fruit du hasard, mais bel et bien pour créer un climat propice au succès de l'émission. Nous pensons que ce n'est pas pour rien que ces deux filles ont été recrutées. C'est pour donner une ambiance sexe qui plaît tant à beaucoup de téléspectateurs. D'ailleurs, dans tous les pays où est diffusée cette émission, le sexe n'est jamais apparu si vite que chez nous ».

La rédactrice en chef réagit également à la condamnation du magazine: « C'est une atteinte à la liberté de la presse. Heureusement, le tribunal a rendu une sage décision. Le juge a condidéré que notre travail était sérieux, et à même d'être publié ». « Entrevue », effectivement, n'a pas été saisi, comme le demandait l'avocat de Loana et Kimy.

Guillaume ATCHOUEL



''Entrevue restera dans les kiosques"
AP - Vendredi 1 juin 2001, 18h02

PARIS (AP) -- Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a débouté vendredi Loana et Kimy, deux des participantes à l'émission Loft Story, de leur demande de saisie du magazine ''Entrevue'' qui publie des photographies des deux jeunes femmes dénudées.
En revanche, le mensuel a été condamné à verser à Loana 78.715FF (12.000 euros) et à Kimy 52.477FF (8.000 euros), en dommages-intérêts pour atteinte au droit de la personne, et devra retirer sa campagne d'affichage et publier dans son prochain numéro la condamnation.

''L'atteinte au droit des demanderesses est sérieuse mais il est patent que le comportement de celles-ci dans le passé n'a pas été exempt de certaines complaisances'', note l'ordonnance du juge des référés.

La blonde Loana réclamait 500.000FF (76.224 euros) de dommages-intérêts au mensuel, tandis que la brune Kimy demandait 300.000FF (45.734 euros).

''Entrevue'', dans son numéro de juin, publie 22 pages de ''révélations'' sur l'émission-phare de M6, et surtout des photographies de Kimy et Loana en strip-teaseuses.

Le juge des référés de Nanterre (Hauts-de-Seine) a par ailleurs condamné vendredi l'hebdomadaire ''France-Dimanche'' à verser 80.000FF (12.196 euros) de dommages-intérêts à Loana, pour avoir révélé l'existence de son enfant.


Droit à l'image et à la vie privée
des "lofteurs" examiné par la justice

AFP - Vendredi 1 juin 2001, 19h07

PARIS, 1er juin (AFP) - La polémique autour de l'émission de M6 Loft Story prend de nouveau une tournure judiciaire avec trois procédures engagées par des "lofteurs" contre des magazines qu'ils assignent pour atteinte aux droits de la personne.

Indirectement ces procédures, qui concernent des images ou des éléments de vie antérieurs à l'entrée dans le Loft, posent la question des limites de la vie privée de personnes qui consentent à vivre 24 heures sur 24 devant 26 caméras et 50 micros.

A Nanterre, le juge des référés l'a bien compris. Il a condamné jeudi l'hebdomadaire France-Dimanche à payer 80.000 F (12.196 EUR) de dommages et intérêts à Loana Petrucciani, plus connue sous le seul prénom de Loana, pour avoir révélé qu'elle était mère d'une petite fille qu'elle avait confié à une famille d'accueil.

Dans son jugement le tribunal précise que "France Dimanche se trouve en effet à l'origine d'une révélation portant sur une information intime relevant d'un domaine réservé, étranger à l'exhibitionnisme volontairement consenti par Loana, ce qui rend palpable le sentiment de dépossession de la dernière sphère de protection qui bénéficiait encore à la jeune femme".

Vendredi, la blonde Loana et Kimy (de son vrai nom Akima Bendacha) la brune aux cheveux courts ont obtenu respectivement 12.000 euros (78.710 F) et 8.000 euros (52.480 F) de dommages et intérêts devant le juge des référés de Paris, mais le juge a refusé le retrait du mensuel Entrevue qui publie des photos d'elles nues ou quasiment nues lors d'exhibitions dans des cabarets ou des discothèques bien avant leur entrée dans le Loft.

atteinte aux droits de la personne

"Les photos publiées sont à connotation érotique voire pornographique" et appuyées par des "légendes et un titrage suggestifs", avait plaidé Me Axelle Schmitz pour Loana.

Dans ses motivations, le vice-président, Jean-Pierre Marcus, estime que "les photographies reproduites portent atteinte aux droits de la personne représentée" et que "les textes contiennent des révélations relatives aux sphères intimes" des demanderesses.

Cependant il note également au sujet des deux jeunes femmes que "les atteintes sont sérieuses mais qu'il est patent que le comportement de celles-ci dans le passé n'est pas exempt de certaines complaisances", et a donc fixé des dommages et intérêts très en dessous de ce qu'elles demandaient: 500.000 F (76.220 euros) pour Loana et 300.000 F (45.730 euros) pour Kimy.

De son côté, Me Marie-Christine de Percin, avocate d'Entrevue avait plaidé que Loana peut difficilement invoquer une atteinte à sa vie privée "alors qu'elle a eu un rapport sexuel avec Jean-Edouard" dans la piscine du Loft. Il n'y a "rien de plus exhibitionniste et de plus public que de faire l'amour en se sachant regardée par des millions de télespectateurs", avait-t-elle ajouté.

Une troisième procédure est en cours devant le TGI de Paris. Loana Petrucciani assigne l'hebdomadaire Paris-Match qui a également publié des photos d'elle avec son enfant. L'affaire sera plaidée mardi.