Philippe Sollers


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Courte Biographie de Philippe Sollers

source: www.lexpress.fr

1936
Philippe Joyaux naît à Bordeaux dans une famille d’industriels.

1953
Il passe un an dans une école de jésuites à Versailles, d’où il est renvoyé pour indiscipline chronique et lecture de livres interdits (Lautréamont notamment).

1957
Il publie un texte, Le défi, dans la revue de Jean Cayrol Ecrire. Philippe Joyaux, prend le pseudonyme de Sollers, inspiré du latin et qui signifie «tout en art».

1958
Le défi reçoit le prix Fénelon.
Encouragé par Francis Ponge, Philippe Sollers signe Une curieuse solitude. L’ouvrage est salué par François Mauriac et Louis Aragon et connaît un grand succès critique et public. On parle de son auteur comme le chef de file de sa génération.

1960
En pleine guerre d’Algérie, il fonde la revue Tel Quel aux éditions du Seuil. Elle devient le refuge des protestataires et des anticonformistes qui s’insurgent contre la sclérose en France.

1961
Le prix Médicis lui est décerné pour Le Parc.

1962
Il simule la schizophrénie afin de ne pas être mobilisé pour l’Algérie. André Malraux le fait réformer trois mois plus tard et le sort de l’hôpital militaire de Belfort.

1964
Alors que Tel Quel était une des revues qui soutenaient le plus le «Nouveau Roman», Philippe Sollers décide de modifier sa perspective estétique et romp avec ce mouvement. Autour de Tel Quel se rassemblent des personnalités telles que Roland Barthes, Roman Jakobson, Jacques Derrida ou encore Jacques Lacan.

1965
Philippe Sollers signe Drame, qui marque le début de sa réflexion sur la problématique du sujet : il entend l’assouplir, le libérer de sa tradition monolithique. Nombres (1968) et Lois (1972) prolongeront cette problématique.

1966
Il rencontre Julia Kristeva qu’il épouse l’année suivante. Leur fils, David, naît en 1975.

1968
Juste avant les événements de mai paraissent simultanément Logiques, Théorie d'ensemble et Nombres.
Le pemier colloque de Cluny réunit la rédaction de Tel Quel et de la Nouvelle Critique, la revue des intellectuels communistes. Philippe Sollers se rapproche du marxisme, mais saura toujours se ménager une certaine indépendance.

1971
L’interdiction à la fête de L’Humanité du livre de Maria Antonietta Macciocchi, De la Chine, provoque la rupture de Philippe Sollers avec le P.C.F. Il devient maoïste.

1973
Avec Paradis, Philippe Sollers poursuit sa recherche littéraire sur le sujet, qu’il veut pouvoir rendre mobile : le livre se présente sous la forme d’une seule phrase sans signes de ponctuation.

1982
Il quitte les éditions du Seuil pour Gallimard. Tel Quel disparaît mais Philippe Sollers fonde dans la continuité la revue L’Infini chez Denoël, puis chez Gallimard.

1983
Il revient au roman avec Femmes, qui fait scandale notamment à cause du portrait qu’il fait de certains membres défunts de la scène intellectuelle parisienne. Philippe Sollers devient directeur de la collection L’Infini chez Gallimard.

1993
Le Secret paraît et rencontre un grand succès en librairie. Une fois de plus, Philippe Sollers surprend en se posant en défenseur du pape, à qui il fait parvenir son livre.

2000
Avec La divine comédie, Philippe Sollers fait une relecture de Dante et le situe dans la grande bibliothèque européenne en montrant sa modernité.
Passion fixe paraît également. Outre la critique sociale virulente, Philippe Sollers y lève le voile sur son idylle avec la romancière Dominique Rolin.
Son ami Jean-Jacques Schuhl obtient le prix Goncourt pour Ingrid Caven, publié chez Gallimard et dans la collection de Philippe Sollers. Ce dernier est alors dénoncé comme «le grand manipulateur» du milieu littéraire, ayant la haute main sur ce prix, mais aussi sur un organe de presse comme Le monde des livres, par exemple.

2001
Éloge de l’infini est un recueil de textes et d’articles reprenant les thématiques transversales à son œuvre : la création qui transcende l’existence humaine et la mise en péril du mouvement de l’intelligence et des corps. Il y poursuit enfin sa réflexion sur la lecture : « Lire, c’est se réveiller. » note-t-il dans un article sur Saint-Augustin.

2002
Philippe Sollers reste l’homme des réseaux littéraires, et son livre L’étoile des amants fait parler de lui avant même sa parution.


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